Pourquoi votre contenu doit-il être sémantique ?

Depuis l’avènement de ce que les spécialistes ont convenu d’appeler le web sémantique, ou web 3.0, les mots ont pris le pas sur l’image. Auparavant, nombreux étaient les webmasters, les e-commerçants et les blogueurs qui ne juraient que par le design, par le graphisme et par la typographie. Tant qu’un site était agréable à l’œil, qu’il contenait de belles animations fluides et esthétiques, ils s’en contentaient et misaient sur ce point seul pour envisager le succès de leur entreprise.

Assez vite on a pris conscience en revanche que Google ne prenait pas en compte les contenus créés avec Flash, et que donc de nombreuses pages, réalisées avec cette technologie, ne pouvaient pas être référencées. On a donc remplacé les animations Flash par des vidéos embed de Youtube ou encore par des gifs animés, mais surtout on a commencé à prendre en considération le fait que pour être référencé, il fallait donner au Google bot de la matière à lire.

Sans mots, pas de SEO !

En effet comment imaginer qu’un site puisse être référencé sur un mot-clé ou une expression, sans que la page cible ne contienne ces mots ou cet ensemble de vocables ? Si cela a été possible au début, lors des premières années de présence de Google sur le marché et donc de SEO dédié à ce moteur en particulier, désormais cela n’est plus envisageable : les techniques de netlinking qui ont donné naissance aux divers subterfuges permettant de faire du référencement naturel sans contenu sont bel et bien révolues et ce, depuis un bon moment, avant même les célèbres mises à jour Panda et Penguin qui sont venues entériner pour de bon ce principe.

Le leitmotiv qui s’est imposé, pour Google, du point de vue des SEO comme des responsables de communication et de marketing, c’est l’expression de Matt Cuts, ancien responsable de l’équipe anti-spam de Google, qui résonne aujourd’hui comme une sentence, et qui reste l’un grand classique de l’histoire du web : content is king, soit le contenu est roi.

Content is king

Cette expression a tourné, on l’a lue partout et tout le monde s’en est inspiré dès lors qu’il s’agissait de parler de SEO. Pourtant on n’en voyait pas vraiment l’application concrète sur les pages des sites web divers et variés, tous secteurs confondus : on n’avait pas encore bien compris de quoi il s’agissait.

Désormais, on a saisi toute la dimension profonde de content is king : il faut que le contenu de chaque page de chaque site soit sémantique, c’est-à-dire écrit de façon approfondie, recherchée, voire documentée.

La rédaction d’un contenu riche ne s’impose pas, elle relève de savoir-faire qui sont l’apanage des rédacteurs et d’eux seuls. Ceux-ci, d’ailleurs, ne feraient pas de bon graphistes, alors pourquoi des développeurs ou les webdesigners seraient de bons rédacteurs ?

Alors la question se pose aujourd’hui de savoir ce qu’est un contenu riche, suffisamment riche pour être performant, du point de vue du référencement naturel. On fait donc confiance aux rédacteurs, à ceux qui possèdent cette compétence devenue tout-à-coup si importante, alors qu’elle paraissait superflue il y a une dizaine d’années.

Le contenu doit être sémantique

La raison pour laquelle le contenu doit être roi est simple : Google bot, en crawlant nos pages, va identifier de façon de plus en plus pointue de quoi il s’agit, de quelle thématique on traite.

L’idée de base étant toujours et encore de donner la plus grande satisfaction aux utilisateurs du moteur de recherche, la fameuse expérience utilisateur, il est nécessaire que celui-ci dispose, dans les résultats de sa recherche, des pages les plus aptes à répondre au besoin qu’il a exprimé en rédigeant sa requête.

Dès lors, pour accéder au Graal, c’est-à-dire à l’une des trois premières positions dans les SERP, il convient de proposer un contenu le plus informatif possible sur la thématique qui correspond à la balise <title> de la page. Du point de vue de Google bot, cette exigence est associée à des champs sémantiques les plus larges possible, à un contenu dans lequel on ne se répète pas, on informe à chaque ligne, à chaque titre ou sous-titre, à chaque illustration. Il faut pour cela créer des contenus originaux d’une part, comme toujours, mais aussi des contenus qui, s’ils sont redondants, doivent l’être à l’aide de mots variés, de synonymes, de tournures originales en adéquation avec la thématique du strict point de vue de la langue.

Cette exigence, créée par Google, a permis d’affiner une certaine forme d’analyse par Google bot du vocabulaire utilisé dans le contenu d’une page. C’est cela que signifie content is king et c’est pour cela et seulement cela qu’il est nécessaire de confier la rédaction de son contenu sémantique à un spécialiste de la langue, qui la maîtrise au point d’être capable de fournir le contenu le plus riche qui soit.